Les fans du milliardaire croient qu’il peut réparer tout ce qu’ils pensent être faux.
Elon Musk n’a pas besoin d’être présenté.
Depuis le début de l’année, le fantasque et charismatique PDG de Tesla (TSLA) – Obtenez le rapport Tesla Inca fait la une des journaux.
Il n’y a que lui.
Il réclame l’attention de tous les débats sur les innovations. Il a même réussi à s’imposer dans les débats sur l’invasion russe de l’Ukraine.
Quand les dirigeants des constructeurs automobiles vantent le tournant de l’électrification, ils s’en prennent aussi à Tesla, promettant de ravir le leadership du secteur au groupe texan.
La conquête de l’espace et les dernières frontières d’une connexion rapide, sécurisée et indépendante à Internet se mesurent à l’aune de SpaceX et Starlink, deux autres success stories du milliardaire.
De plus, le magnat de la technologie a récemment déclaré qu’il construisait un robot humanoïde dans lequel nous pourrions télécharger nos personnalités et nos cerveaux.
Le nouveau super héros
Musk s’est même engagé dans un bras de fer avec le président Joe Biden, obligeant ce dernier à reconnaître et applaudir le rôle de Tesla dans la transformation vers des véhicules moins polluants.
Et pour couronner les quatre premiers mois de l’année agités pour tous ceux qui ne s’appellent pas Musk, l’homme le plus riche du monde est au centre d’une nouvelle saga dont il est le réalisateur et l’acteur principal.
Cela a commencé le 4 avril.
Ce jour-là, Musk a annoncé qu’il était devenu l’un des membres de Twitter (TWTR) – Obtenez le rapport de Twitter, Inc.principaux actionnaires avec une participation de 9,2 %.
Cet investissement important s’explique par le fait qu’il n’est pas satisfait de la manière dont le réseau social applique les principes de liberté d’expression.
Musk veut donc une sorte de révolution copernicienne de la plateforme.
Il critique par exemple le modèle économique basé sur la publicité adopté par la société fondée par Jack Dorsey.

Britta Pedersen-Pool/Getty Images/TS
Le lendemain, la direction de Twitter et Musk ont annoncé un accord, en vertu duquel Musk acceptait d’acquérir au plus 14,9 % de Twitter jusqu’en 2024 en échange d’un siège au conseil d’administration, à compter du 9 avril.
Mais à la onzième heure, Musk a annulé cet accord et le 14 avril a lancé une offre hostile sur Twitter à 54,20 $ par action.
Il est à noter qu’il a utilisé le nombre 420, qui fait référence au 20 avril et est une expression de référence pour les consommateurs de marijuana comme la journée internationale de l’absorption.
Musk est l’un des rares PDG à avoir fumé de la marijuana en public : en 2018, lorsqu’il est apparu sur le podcast de la personnalité controversée Joe Rogan et a fumé un joint tout en discutant avec lui.
Alors que des questions émergeaient sur le financement de l’opération, l’entrepreneur en série a annoncé qu’il avait obtenu quelque 46,5 milliards de dollars, dont des prêts d’un consortium de banques et un prêt sur marge lié à ses 173 millions d’actions Tesla.
La saga Twitter
Le conseil d’administration de Twitter, qui avait mis en place une pilule empoisonnée pour rendre difficile l’acquisition de l’entreprise, s’est retrouvé dos au mur.
Le 25 avril, la direction de Twitter a finalement capitulé en annonçant qu’elle acceptait l’offre de 44 milliards de dollars de Musk. En attendant, le milliardaire a monté une campagne de pression et de dénigrement sur le réseau social.
Parallèlement, sa notoriété ne cesse de grandir.
Il compte désormais près de 88 millions de followers, en hausse de 12 millions par rapport à début mars.

Source de l’image : Shutterstock/TheStreet
L’acquisition de Twitter, qui ne sera pas finalisée avant fin octobre au plus tôt, est une victoire importante pour Musk car elle est le fruit d’un combat homérique.
Cela a fini par asseoir sa notoriété et conforter son statut de nouveau surhomme auprès de ses fans.
C’est donc sans surprise que des demandes de leur part lui demandant de résoudre de nombreux problèmes ou d’acquérir d’autres entreprises emblématiques inondent son compte Twitter.
“Je ne peux pas faire de miracles”
Et le milliardaire lui-même a alimenté cette pluie de plaintes en postant qu’il allait désormais acheter du Coca-Cola.
“Ensuite, j’achète du Coca-Cola pour remettre la cocaïne”, a-t-il posté en plaisantant le 27 avril.
“Pouvez-vous acheter du renard, je veux une autre saison de” luciole “, a demandé Bill Markus, le co-fondateur de Dogecoin, la crypto préférée de Musk.
Sans dire s’il allait acheter la Fox, Musk a néanmoins répondu à l’aspect du contenu évoqué par Markus.
“Pouvez-vous simplement acheter Facebook et le supprimer ? !” a demandé un autre utilisateur de Twitter.
“Achetez Tiktok et supprimez-le”, a commenté un autre utilisateur.
La liste des entreprises que les fans demandent à Musk d’acheter est longue. Cela va de McDonald’s à Disney en passant par Google.
En plus des entreprises, certains fans demandent à leur héros d’acheter soit un pays africain, Cuba, la Réserve fédérale ou même toutes les librairies existantes.
Bien que ces demandes farfelues soient souvent des blagues, elles témoignent du culte que Musk génère actuellement à la fois dans les milieux d’affaires traditionnels et dans la galaxie crypto/métavers/web3 qui veut perturber le système.
Conscient des attentes qu’il suscite, Musk a toutefois voulu mettre un terme à toutes ces demandes.
Il a posté un message on ne peut plus clair, semblant rappeler à ses fans que même pour lui il y a des limites.
“Écoutez, je ne peux pas faire de miracles, d’accord”, a écrit le milliardaire, dont la fortune est estimée à 253 milliards de dollars au 27 avril, selon Bloomberg Billionaires Index.
Reste à savoir si ses millions de fans et de fidèles ont reçu le message.