Le fondateur de Twitter et Block est à l’attaque depuis quelques jours contre l’élite Tech dont il fait partie.
Le mois d’avril 2022 entrera et restera dans les annales de la tech.
On se souviendra de l’époque où l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, a lancé une offre hostile de 43 milliards de dollars à 54,20 dollars par action pour acheter le site de microblogging Twitter (TWTR) – Obtenez le rapport de Twitter, Inc.du nom de la défense de la liberté d’expression.
La plateforme est considérée avec les autres réseaux sociaux comme des faiseurs d’opinion
Musk et Jack Dorsey, le fondateur de ce même Twitter, ont alors formé une sorte d’alliance informelle pour s’en prendre au conseil d’administration de Twitter car celui-ci montre une certaine résistance face à l’offre du PDG de Tesla.
Les serial entrepreneurs se sont ainsi posés en anti-systèmes s’attaquant à un système qu’ils jugent défaillant, voire destructeur de la valeur des entreprises. Dorsey, par exemple, a approuvé un article citant le capital-risqueur Fred Destin qui dépeint défavorablement le conseil d’administration de la Silicon Valley.
“Un mauvais conseil d’administration tuera une entreprise à chaque fois”
“Fred Destin : ‘Ce que je sais avec certitude, c’est que ce vieux proverbe de la Silicon Valley est fondé sur une sagesse séculaire qui s’applique toujours aujourd’hui : les bons conseils ne créent pas de bonnes entreprises, mais un mauvais conseil tue une entreprise à chaque fois, ‘”, a posté un utilisateur de Twitter.
“De grands faits”, a commenté Dorsey.
Puisque le milliardaire, qui a quitté son poste de PDG de Twitter en novembre ainsi que son siège de membre du conseil d’administration, semble être contre tout ce qu’il voit qui semble être un obstacle à la liberté d’expression ou contre l’indépendance des réseaux sociaux. plateformes médiatiques.
Le milliardaire Marc Benioff vient d’en faire l’amère expérience. Benioff est le fondateur, président et co-PDG de Salesforce.com (GRC) – Obtenez salesforce.com, inc. Signalerdont la tour, visible de loin, domine San Francisco. Fondée en 1999, Salesforce est une société spécialisée dans le CRM (Customer Relationship Management). Elle propose ses solutions sous forme de logiciel en tant que service cloud (SaaS).
Outre Salesforce.com, Benioff et sa femme Lynne sont les propriétaires du célèbre magazine Time, qu’ils ont racheté en 2018 pour 190 millions de dollars. Time a nommé Elon Musk, le copain de Dorsey, Time Person of the Year 2021 en décembre dernier.
‘Vous avez aussi acheté ce magazine?’
Tout allait bien jusqu’à ce que Benioff poste un message à la suite d’un magazine qui lui dédie la couverture.
“Le capitalisme tel que nous l’avons connu est mort et l’obsession que nous avons de maximiser les profits pour les seuls actionnaires a conduit à des inégalités incroyables et à une urgence planétaire”, a posté Benioff sur Twitter la couverture du magazine en question. “Lorsque nous servons toutes les parties prenantes, les entreprises sont la meilleure plateforme de changement. ❤️”
Au vu du texte accompagnant la photo, le magazine présente Benioff comme un agent de changement, et de changement positif.
Le magazine présente Benioff comme un agent de changement, et de changement positif.
On ne sait pas si Benioff parlait en général ou s’il faisait référence à un actionnaire spécifique. En tout cas, Dorsey n’a pas hésité à commenter. Et il n’a pas été gentil avec son pair milliardaire.
“Tu as aussi acheté ce magazine ?” le PDG de fintech Block (SQ) – Obtenir le rapport de classe A de Block Inc, anciennement Square, a demandé. Cette question moqueuse apparaît clairement comme une critique à peine voilée de Benioff. Dorsey semble se méfier des éloges du magazine pour l’entrepreneur, l’une des grandes figures de la Silicon Valley.
Mais Benioff a fait le choix de ne pas jouer le jeu de Dorsey, qui aurait consisté à attaquer voire à se défendre. Le milliardaire a préféré réagir en suggérant à Dorsey de s’abonner à Time.
“Non, mais @jack puis-je vous abonner à TIME ? 😇” ce faisant, il a posté la couverture de Time with Musk. Cela semble cependant être une manière indirecte et subtile de dire à Dorsey qu’il n’influence pas les magazines, la preuve étant que Time a choisi le bon ami de Dorsey comme Person of the Year 2021.
“Non, je suis un homme bon”, a applaudi Dorsey en retour.
‘Tellement à dire’
Enfin, lorsque le présentateur de CNBC, Scott Wapner, revient sur la critique de Dorsey à l’égard du conseil d’administration de Twitter, ce dernier sous-entend qu’il y a tellement de linge sale à laver mais qu’il ne peut pas le faire en public, peut-être parce que son devoir fiduciaire ne le permet pas.
“Question sérieuse pour @jack. Si vous pensez que le @twitter Board est / était si dysfonctionnel et a empêché l’entreprise d’être géniale comme vous le sous-entendez soit par vos propres tweets, soit par vos réponses aux autres, pourquoi n’avez-vous rien fait à ce sujet lorsque vous avez couru l’entreprise depuis plusieurs années ? » a demandé Scott Wapner.
« tant de choses à dire… mais rien à dire », a répondu Dorsey.
Compte tenu de cette réponse évasive, il est plus que probable que Dorsey ne fait que commencer à secouer la Silicon Valley. La suite arrivera certainement bientôt.